30 décembre 2010
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Plus que trois jours pour visiter l'exposition de Noël du domaine de Trévarez à Saint-Goazec et admirer les magnifiques créations
installées dans la forêt enchantée sous la verrière des écuries. Patricia Chemin nous compte la jolie histoire du Noël d'Anatole, tout en poésie
et délicatesse. Ses mises en scènes sont ravissantes. A côté, les saynettes proposées par les artistes Lauranne Quentric et Mük sont également très belles. Pleines de détails amusants. Les deux univers sont très différents mais partagent la même magie et le même soin dans les détails.
Ils m'ont vraiment touchée. Je vous invite donc aussi à faire un tour sur les blogs des trois créatrices pour découvrir leurs autres travaux.
20 décembre 2010
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C'est un lieu étonnant, déroutant... En 2009, la chapelle du lycée du Likès à Quimper a été transformée en réfectoire ! Pour aménager le nouvel espace de
restauration, l’architecte a dû créer un étage dans la chapelle. Les élèves prennent donc leurs repas juste sous la voûte, entre les colonnes de granit et dans le décor des vitraux. Cela donne
une ambiance qui rappelle les collèges anglais, un peu façon Poudlard, l’école d’Harry Potter ! Dans la grande salle, l'éclairage est superbe. Le mobilier de cuisine ultra moderne
côtoie de magnifiques chapiteaux sculptés. Que l'on a peu l'occasion de voir de si près, car habituellement, ils sont très hauts au-dessus de nos têtes !
Martine
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dans
Jolis endroits
14 décembre 2010
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Une exposition qui m'a bien plu dans la galerie du Quartz à Brest. Elle fait partie d'une programmation nationale d'expositions de photographies, en
hommage au critique d'art Bernard Lamarche-Vadel (1949-2000). Elle présente deux artistes : Nicolas Comment avec « La visite » et Magdi
Senadji avec « Bovary ».
J'ai été plus particulièrement touchée par l'esthétique de Senadji, inspirée de l'œuvre de Flaubert. L'accrochage mêle reproductions de peintures, portraits et images arrêtées de films ou de
vidéos, photos prises dans des comices agricoles... Les références au roman son très claires : la féminité, la religion, le temps qui passe, la mort... Certaines images sont un peu troublantes,
mais j'ai trouvé l'ensemble très beau, très sensible, très romantique.
À voir jusqu'au 22 décembre.
10 décembre 2010
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Un spectacle à ne pas rater la semaine prochaine à Brest : (In)capable ? Je veux exister, méchamment exister, par le Théâtre du grain. Commandé par le Conseil général pour le
Forum départemental de l'insertion, il sera joué également en représentation publique.
Sur la scène, une boule énorme, écrasante. Trois hommes s’y confrontent : un danseur, un comédien, un musicien. La boule est un symbole, elle rappelle le mythe de Sisyphe, son terrible
destin : « Il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir ». Le spectacle exprime le découragement, la colère, l’ennui, la « révolte
impuissante » de ceux qui vivent avec le RSA.
Le Théâtre du grain (metteur en scène Lionel Jaffrès), qui l'a produit, s'est inspiré de paroles d’allocataires du revenu de solidarité active et de
conseillers en insertion. Elles s'expriment par la voix d'Alain Maillard, par le corps d'Herwann Asseh (compagnie Moral soul) et les notes de Xavier Guillaumin. J'ai pu assister à une
répétition et, croyez-moi, cette prestation touchante et dérangeante ne manquera pas de remuer les spectateurs...
Représentation jeudi 16 décembre à 20 h 30 au Quartz, à Brest. Entrée : 5 euros (tarif réduit 3 euros).
Martine
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dans
Evénements
7 décembre 2010
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Une idée cadeau pour Noël : un bijou du créateur quimpérois Pierre Toulhoat. On les trouve dans plusieurs boutiques (dont la bijouterie L'Iris d'argent à
Quimper ou cette boutique en ligne). Toulhoat est un artiste impressionnant : sa production est incroyablement prolifique et quel personnage ! Il crée des
motifs pour les banières de pardon et les vitraux, des pièces d'orfèvrerie religieuse et de jeux d'échec,
des sculptures, des céramiques et donc des bijoux. Il puise son inspiration dans tout ce qui compose l'identité bretonne : les légendes, l'environnement, l'art populaire... Une grande partie de
ses bijoux (essentiellement en argent massif) puise dans l'imagerie celte : triskel, hermine, croix celte., entrelacs.. mais pas seulement. J'aime particulièrement ses créations contemporaines
comme ce vol de mouettes sur l'image ou encore la parure Grande marée, la bague hérisson... (A noter qu'il y a pas mal de choix pour les hommes)
Pour en savoir plus sur Pierre Toulhoat, lire le livre Toulhoat d'Armel Morgant, édité en 2007 par Coop
Breizh.
3 décembre 2010
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Pas un temps à mettre un Finistérien dehors ! Alors on se colle devant la cheminée avec un bon thé ou un chocolat chaud que l'on accompagne de galettes bretonnes. Celles-ci sont extras, très
croustillantes. Je les ai trouvées à la boutique Hénaff de Pouldreuzic. J'adore le packaging qui présente la jolie frimousse d'une petite gourmande. J'ai choisi la version caramel au beurre salé
(allez savoir pourquoi....!). Ces galettes sont produites par Les Délices bigoudens, une fabrique de crêpes de Landudec qui a diversifié sa
production et commercialise de nombreux produits bretons. La boutique en ligne permet à tous ceux qui ne sont pas du coin d'y accéder quand même. Et le site internet propose aussi plusieurs
recettes alléchantes.
Martine
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dans
Bonnes choses
26 novembre 2010
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Vous connaissez désormais ma passion pour les boîtes de sardine ! Il y a quelques jours j'ai découvert dans une boutique de souvenirs bretons une magnifique série éditée par la conserverie
Gonidec de Concarneau. Elle regroupe plusieurs visuels illustrant chacun une ville bretonne (il y en a une bonne dizaine je pense). Avec des identités très
marquées. Je me suis offert pour l'instant la boîte Dinard dont je trouve l'image début XXe vraiment superbe !
Positionnée sur le haut de gamme, la conserverie Gonidec de Concarneau a bien compris l'intérêt des boîtes millésimées pour élargir son marché et faire de ses produits non seulement des boîte de
sardines à l'huile mais aussi des objets décoratifs et des idées cadeau.
21 novembre 2010
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Après le musée de l'école rurale de Trégarvan, voici un autre petit musée original à découvrir : la Maison du pâté Hénaff à
Pouldreuzic. Elle a été ouverte en 2007 à l'occasion du centenaire de l'entreprise rendue célèbre par une petite boîte bleue
devenue incontournable dans les garde-manger bretons. Installé dans la ferme du fondateur Jean Hénaff, le musée raconte tout à la fois l'histoire de cet homme, de sa famille et de l'entreprise
qu'il a créée et que ses descendants ont développée. Des objets lui appartenant, des correspondances, des photos de famille, des archives administratives et comptables, des machines issues de
l'usine, des vidéos montrant ses ouvriers... forment le fonds documentaire. Une pièce est aussi dédiée aux fournisseurs : une galerie de portraits sensibles permet de faire connaissance de
manière presque familière avec les éleveurs de cochons qui fournissent la matière première.
La visite est passionnante. Elle dit beaucoup de choses sur l'évolution économique de la Bretagne au XXe siècle. Elle communique par ailleurs les valeurs de la famille Hénaff, très attachée à son
territoire et à ses hommes, et pour laquelle l'initiative économique n'est surtout pas qu'une affaire financière. J'ai eu la chance de découvrir les lieux avec un guide très éclairé :
Jean-Jacques Hénaff (petit-fils de Jean) lui-même. Il porte sur sa société un regard très affectueux. Je crois que l'on pourrait l'écouter en parler pendant des heures ! Il a fait une grande
partie du travail de collectage qui a permis de constituer la collection du musée. Il a beaucoup de projets pour la Maison : des animations par exemple et aussi la reconstitution d'une petite
ferme dans un bâtiment tout proche...
15 novembre 2010
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Encore un sac ? J'entends souvent ça en rentrant avec mes nouvelles trouvailles... Vais-je encore me laisser tenter ? Avouez que l'objet de ma convoitise est plutôt joli. Je craque pour cette
couleur douce et ces belles finitions...C'est la maison François Le Villec qui les a créés. Connaissez-vous ? J'ai toujours cru que cette boutique existait
depuis la nuit des temps, tellement elle a l'air de faire partie du patrimoine de Quimper.
En fait, l'entreprise existe depuis 1989. Elle édite des dessins et motifs inspirés du mobilier breton, des enluminures, de l'architecture locale, des costumes traditionnels, etc. Mis au goût du
jour, ils sont ensuite déclinés sur de nombreux supports : du linge de table, de la porcelaine, des cravates, des foulards... J'aime beaucoup la ligne Côté jardin.
La Maison Le Villec a été rachetée en avril dernier par le groupe Armor-Lux. Son fondateur a pris sa retraite, mais sa fille est toujours à la création. Elle vient donc de lancer une ligne de
maroquinerie et annonce une ligne de prêt-à-porter pour l'année prochaine. Affaire à suivre...
11 novembre 2010
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Il était une fois une petie école un peu perdue au milieu de la campagne châteaulinoise, à Trégarvan. Créée au tout début du XXe siècle, elle a compté jusqu'à une centaine d'enfants, répartis en
deux classes, avant de péricliter en 1974. Et puis elle a démarré une seconde vie pour rappeler aux visiteurs les petits écoliers qui mettaient leurs pieds dans ces sabots et faisaient résonner
le plancher de leur pas.
Aujourd'hui, elle abrite le Musée de l'école rurale en Bretagne, qui décrit la scolarisation pendant la IIIe République. Une salle de classe est
reconstituée avec ses tableaux noirs, ses encriers, ses buvards, ses ardoises, son globe terrestre. L'évocation est très émouvante. On imagine très bien les élèves qui ont usé leurs culottes sur
les bancs de cette classe. A l'étage, l'exposition permanente rappelle le contexte de cette scolarisation : la vie de l'époque, très marquée par la religion et le poids des traditions, la guerre
des deux écoles laïque et confessionnelle, la place de la langue bretonne. Elle évoque aussi la figure de l'instituteur, montre les objets du quotidien des écoliers, etc. En ce moment, une
exposition temporaire est par ailleurs consacrée aux images que les manuels scolaires ont véhiculé sur la campagne.
Il y a en chacun de nous un ancien écolier avec des souvenirs souvent très forts (heureux ou pas...). Le musée les fait resurgir, même quand ils sont postérieurs à la période traitée par
l'exposition. En le visitant, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à la colle Cléopatre, aux bons points distribués par soeur Maria, aux toilettes sous le préau de mon école rennaise, à mon
premier stylo plume...