13 mai 2011
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Il faut descendre au fond du parc, presque jusqu’à la rivière Odet, pour profiter, en contre-plongée, de la plus belle image du château du
Pérennou à Plomelin. L’étonnante bâtisse y apparaît encadrée de deux séquoias de Californie, surplombant des rhododendrons fleuris et une pièce d’eau. Aujourd’hui, ce domaine d'une vingtaine
d'hectares et le château de 900 m2 de surfaces habitables, sur quatre niveaux, sont à vendre (agence Team Ouest Quimper).
L’étonnante demeure a été édifiée par Edgar de Broc dans les années 1890 à partir d’un manoir plus petit et plus classique. Elle marie des éléments d’architecture d’inspirations diverses :
ouvertures Renaissance, tour moyenâgeuse, bow-window à l'anglaise… Le château a été longtemps le cadre de fêtes de mariage et a accueilli des salons d'antiquaires par le passé.
Christian de Broc, l'actuel propriétaire s'est passionné pour le parc qui entoure le château et a tout mis en oeuvre pour lui rendre son lustre d'antan (car pendant une période il avait été
transformé en champ cultivé). Il est intarissable quand il s’agit de décrire les variétés qu’il y a soignées et plantées dans ce but : séquoia, ginkgo, platane d’Orient, magnolia…
Prix de vente : 4 240 000 euros. Si vous avez quelques économies à investir...
Martine
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Jolis endroits
7 mai 2011
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Malgré un nom et un aspect quelque peu ingrats, l'andouille est un produit formidable. Je l'aime froide en tranche fine pour accompagner un verre de vin rouge en apéritif. Je l'aime cuisinée dans
toutes sortes de plats : avec du poisson, en gratin de pommes de terre, en tarte, dans une galette de blé noir avec une fondue de poireaux ou des pommes cuites, dans des oeufs cocotte... (Sur la
photo, il s'agit d'une tarte à l'andouille de Baye, aux navets et au miel) C'est un incontournable de mon frigo ! Patrick a proposé quelques associations
produits de la mer / andouille, à découvrir par exemple ici et là.
Dans mon Finistère sud, point d'andouille de Vire ou de Guéméné. Ici, la star c'est l'andouille de Baye. Elle est fabriquée par la maison Daniélou
depuis 1925. La recette s'est transmise de père en fils jusqu'à Philippe Daniélou qui a pris les commandes de la charcuterie familiale en 1988.
L’andouille de Baye se démarque par son fumage au bois de hêtre. La maison en produit un millier par semaine.
Martine
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Bonnes choses
1 mai 2011
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18:36
Double choc en visitant la semaine dernière la galerie du Centre atlantique de la photographie à Brest (rez-de-chaussée du Quartz) :
d'abord le nom du photographe qui me rappelle celui d'un de mes professeurs de collège à Rennes. Et il n'y en a pas tant dont les noms m'ont marquée... Vérification faite à la maison : il semble
bien qu'Yves Trémorin soit ce professeur atypique dont je me souviens très bien encore. Je ne découvre qu'aujourd'hui qu'il est devenu un artiste
reconnu et marquant.
Et puis ses images. Yves Trémorin a séjourné plusieurs mois en résidence au Mexique. Il en a ramené une série de photos particulièrement
fortes : La Derivada mexicana. Sur fond noir sont isolés des éléments importants de la culture du pays : des objets, mais aussi des corps, des animaux. Au-delà de l'inventaire, l'ensemble forme
un portrait symbolique fascinant du Mexique. J'ai été subjuguée par l'esthétique de ce travail, dérangée aussi (sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi, les émotions sont parfois
difficiles à transcrire avec des mots) par certains sujets (la pâte de volaille par exemple).
A voir absolument du 10 mai au 15 juin dans la galerie du Quartz à Brest.
22 avril 2011
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La capitale cornouaillaise et deux de ses emblèmes, Philomène et Gradlon, font ce mois-ci la une du magazine Maisons côté ouest. 12 pages y sont en effet
réservées à un reportage de Marie Le Goaziou et Guillaume de Laubier sur Quimper et bien au-delà : Concarneau, Fouesnant, Bénodet,
Sainte-Marine, Plomelin, Pont-l'Abbé, Le Guilvinec... Le sujet fait une large place aux photos qui sont très belles (mais comment pourrait-il en être autrement ?). Marie nous propose par ailleurs
un répertoire de bonnes adresses pour bien manger et dénicher de jolies choses. Sur ce dernier point, je pensais commencer à être incollable. Et bien la journaliste de l'ïle Tudy a réussi à me
surprendre avec des références nouvelles pour moi. Qui ont bien évidemment été tout de suite relevées et notées dans ma " liste des trucs à voir et à faire ". Et qui feront certainement bientôt
l'objet d'un billet ici. Bonne lecture !
16 avril 2011
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Je ne connaissais pas ce port du nord Finistère avant la semaine dernière. Situé sur la commune de Porspoder pas loin de Ploudalmézeau, il porte le joli nom
rigolo de Melon (que l'on devrait à un saint d'Outre-Manche). Je l'ai trouvé sur ma route en remontant de Lanildut, où j'avais assisté quelques minutes plus tôt au retour des goémoniers. Il est
abrité dans un écrin de rochers fermé côté mer par une petite île sur laquelle on aperçoit un dolmen (que vous trouverez ici, photographié par Véronique et Benjamin) et des menhirs. Les annexes qui patientent mettent des petites touches de couleur
au décor de granit. Des cavités formées dans les rochers sont gorgées de sel. Des petites fleurs jaunes courageuses émergent de la pierre. En portant le regard vers la mer (l'Atlantique au sud,
la Manche au nord), on aperçoit l'impressionnante silhouette du phare du Four...
Martine
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Jolis endroits
8 avril 2011
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Enfants du pays ou visiteurs de la Bretagne, de nombreux auteurs ont écrit sur la Bretagne. Ce guide nous propose de suivre leur pas dans les landes, au cœur des villes et sur les côtes. D’est en
ouest, de Fougères à Brest, en passant par Rennes, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Bréhat, Rostrenen, Morlaix, Roscoff, Le Faou… Le voyage en terres bretonnes est aussi un voyage dans le temps, entre
le XVIIe siècle de Madame de Sévigné et aujourd’hui.
On suit Honoré de Balzac à Fougères, venu chercher l’inspiration pour son roman Les Chouans, Chateaubriand traînant son ennui à Combourg, Colette passant des étés joyeux à Saint-Coulomb, Mona
Ozouf émue d’inaugurer une école à son nom à Plouha, Érik Orsenna émerveillé par Bréhat, Anatole Le Braz collectant des histoires dans le Trégor, Tristan Corbère se moquant des bourgeois de
Morlaix…
Des éléments biographiques permettent de montrer comment la Bretagne a inspiré leur œuvre ou marqué leur vie. Leurs textes (poèmes, extraits de livre ou de correspondance) livrent des visions
intimes de la région souvent admiratives des paysages mais pas toujours des Bretons : « Le fait est que les Bretons ne comprennent rien à la Bretagne. Quelle perle et quels
pourceaux ! », écrivaient ainsi Victor Hugo.
Balade en Bretagne nord (Ille-et-Vilaine, Côtes d’Armor, Finistère nord). Sur les pas des écrivains. Ouvrage dirigé par Marie-Christine Biet, éditions Alexandrines, 288 pages, 19,50 euros.
3 avril 2011
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Une petite table sous une fenêtre du salon, deux pinces et un fer à souder. Voilà tout l’équipement de l’atelier de Manny Dekker à Pont l’Abbé. Dans une
boîte, des petits trésors sans valeur glanés sur les plages : des morceaux de verre dépoli, des bouts de coquillages, des tessons de faïence… Assemblés avec du fil de fer galvanisés, ils
deviennent entre les mains de l’artiste des broches, des barrettes, des colliers ou des boucles d’oreille.
Chaque bijou est unique, il compose une jolie sculpture, réalisée avec trois fois rien. Manny Dekker se réclame de l’Arte povera, l’art pauvre, un mouvement artistique italien. Elle
s’inspire de choses très proches et travaille avec des éléments de son quotidien. Ses bijoux sont vendus autour de 30 euros pour être accessibles à tous. Ils sont exposés à la Heol gallery à
Pont-l’Abbé et sont présentés régulièrement sur des marchés d’art. Comme Catherine Nobili, Manny Dekker participe aujourd'hui au salon des métiers d'art de Quimper, au prieuré de Locmaria.
26 mars 2011
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Catherine Nobili peint sur porcelaine (selon la technique du petit feu sur émail) des pièces d’art de la table, des objets décoratifs, des carreaux muraux. Les motifs de ses collections
s’inspirent essentiellement de la nature, en particulier des végétaux. Ils sont d'une délicatesse infinie et d'une belle fraîcheur... Quelques restaurants du sud Finistère ont confié à cette
artiste la décoration de leur vaisselle, par exemple Ar Men Du à Névez.
Après une formation aux beaux-arts et un BTS en création textile, Catherine Nobili a débuté sa carrière à Paris, où elle a notamment travaillé pour Christian Lacroix. Elle s'est ensuite formée à
la céramique pour s'installer à son propre compte. Elle a ouvert son atelier et sa boutique, baptisée Un vent de tous les diables, à
Riec-sur-Belon en 2004.
On y trouve aussi d'autres créations, comme des bijoux et d'autres accessoires de mode et de décoration. Catherine Nobili va également bientôt se lancer dans la confection de sacs. Sachez
par ailleurs qu'elle anime des ateliers pour ceux qui souhaitent s'initier à son art exigeant et minutieux.
Catherine Nobili partagera son savoir-faire avec le public lors du salon des métiers d'art de Quimper, organisé les 2 et 3 avril au prieuré de
Locmaria.
20 mars 2011
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C'est la petite touche régressive du petit déjeuner : la confiture, qui sublime n'importe quel bout de baguette, tranche de brioche ou biscotte (Vous aurez peut-être remarqué que je la déguste
sur du beurre, comble de la gourmandise !). Reconnaissable à son étiquette en papier kraft, ce pot vient des Confitures des Quatre saisons,
entreprise implantée à Huelgoat dans les Monts d'Arrée. Un succès artisanal devenu en quelques année une belle réussite à plus grande échelle, sans renier sur le savoir-faire des débuts et la
préparation entièrement manuelle des fruits. La recette est immuable : 60 % de fruits, 40 % de sucre. La marque bretonne propose 27 saveurs différentes (en ce moment, je roule à la rhubarbe
rouge) et produit 10 000 pots par jour ! Qui sont écoulés dans la grande distribution, estampillés "Produit en Bretagne".
(A côté sur la photo, un autre incontournable de mes petits-déjeuners : le frais Malo, auquel je suis fidèle depuis des années. Il est breton, mais pas finistérien...)
Martine
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Bonnes choses
12 mars 2011
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Le réseau Produit en Bretagne a lancé un concours sur le site internet www.jerelocalise.com/ : il s'agit de créer une affiche illustrant ce slogan pour
inciter les consommateurs à privilégier les produits locaux et ainsi soutenir l'économie et préserver les emplois (et évidemment, il ne faut pas être dupe : conforter le chiffre d'affaires des
entreprises adhérentes...). Le concours a du succès, de très nombreuses créations sont visibles sur le site, pour lesquelles les internautes sont invités à voter. J'ai donné ma voix à l'affiche
ci-dessus, imaginée par Nikolas, qui fait référence à une publicité ancienne du pâté Hénaff " Dans le cochon tout est bon ". (J'adore le valab')
Allez donc voir et dites moi vos préférences...
Martine
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Sur le net