Une petite table sous une fenêtre du salon, deux pinces et un fer à souder. Voilà tout l’équipement de l’atelier de Manny Dekker à Pont l’Abbé. Dans une boîte, des petits trésors sans valeur glanés sur les plages : des morceaux de verre dépoli, des bouts de coquillages, des tessons de faïence… Assemblés avec du fil de fer galvanisés, ils deviennent entre les mains de l’artiste des broches, des barrettes, des colliers ou des boucles d’oreille.
Chaque bijou est unique, il compose une jolie sculpture, réalisée avec trois fois rien. Manny Dekker se réclame de l’Arte povera, l’art pauvre, un mouvement artistique italien. Elle s’inspire de choses très proches et travaille avec des éléments de son quotidien. Ses bijoux sont vendus autour de 30 euros pour être accessibles à tous. Ils sont exposés à la Heol gallery à Pont-l’Abbé et sont présentés régulièrement sur des marchés d’art. Comme Catherine Nobili, Manny Dekker participe aujourd'hui au salon des métiers d'art de Quimper, au prieuré de Locmaria.