22 octobre 2011
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J'ai passé un bon petit moment ce matin dans une maison de presse à détailler les cartes postales éditées par les éditions Jack avec les créations de Paria revolution et elles m'ont bien fait rire. Cette petite entreprise de Portsall a été fondée en 2005 par les frères Calvarin. Elle conçoit des visuels en
lien avec la Bretagne et l'identité bretonne qui sont déclinés sur des cartes postales donc, mais aussi des tee-shirts, badges, autocollants, sacs...
Jetez un oeil au site internet de Paria pour vous rendre compte que côté messages, ça déménage ! Les Portsallais cultivent un humour noir corrosif qui fait mouche. Leur collection Mad in
Breizh détourne les clichés et multiplie les slogans décapants. Jugez plutôt : " Breton pur chouch ", " God save the kouign ", " Bernique ta mer ! ", " KGB : Kro, Gasoil et Bigorneaux
", " Babord, tribord, ras bord ", " En Bretagne on est tous frères et soeurs car on a Quimper "... Et que dire du sextoy breton : un menhir ! Du poulet de Brest ou bien de la définition de Kenavo
: " au revoir, signifie aussi bon débarras, mais ça les Parisiens ne le savent pas... "
15 octobre 2011
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A l'extrême nord-est du département, Locquirec forme une presqu'île donnant sur la baie de Lannion. En arrivant par Plestin-les-Grèves,
le regard est d'abord ébloui par une superbe plage de sable blanc en fond de baie. Viennent ensuite le port, le bourg et d'autres plages encore. Le jour de ma visite, la mer avait une sublime
couleur verte tout à fait étonnante. Locquirec est adorable. Ses villas, son Grand hôtel des bains (qui servit de décor pour le film L'hôtel
de la plage en 1978) nous replonge au début du XXe siècle, à l'époque de l'avènement des bains de mer. Chic et romantique, la station sur la Manche a un petit charme anglais qui m'est allé
droit au coeur. Et de tous les côtés de la pointe, le panorama est superbe.
Martine
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Jolis endroits
8 octobre 2011
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Une invitation à aller découvrir le site brest365.net réalisé par les photographes Michel Poulain et Jean-Marie Grall. Il rassemble des photographies autour de trois projets. La série Les grands Ducs fait la tournée des troquets brestois du plus petit
zinc de quartier au plus chic (Ci-dessus : Le Tara Inn par Michel Poulain) : leur devanture, le mobilier, les clients et même les toilettes ! Dans Tronches de vies sont tirés les
portraits de " remarquables inconnus ", qui font la ville au quotidien. Enfin, Affichage libre collecte des images d'expressions sur les murs : affiches, graffitis, fresques...
On peut retrouver en ce moment les oeuvres de Michel Poulain et Jean-Marie Grall, avec celles de Nicolas Ollier et Mathieu Le Gall, dans l'exposition Tranches de ville au Mac Orlan et à
la Maison de la fontaine, à Brest.
Martine
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Sur le net
2 octobre 2011
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16:00
Un artiste anonyme sévit actuellement sur les murs de ma commune de Bannalec. A la fin de l'été sont apparus deux personnages sur des murs du bourg : un homme recroquevillé et une femme portant
un enfant. Peints sur du papier, ils avaient été collés à la nuit tombée. Leur découverte a fait causer dans le Landerneau local. Certains assimilant la démarche à du vandalisme, d'autre
appréciant la pâte de l'artiste et se réjouissant du happening ainsi créé. Depuis, deux autres silhouettes les ont rejoints, sur des murs de troquets. Sur l'une d'elle (photo), on reconnaît le
modèle : le photographe Michel Thersiquel. Les oeuvres sont signées NOIR. Affaire à suivre...
Martine
25 septembre 2011
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C'est une idée fort sympathique que d'avoir importé la gaufrette traditionnelle du Nord en Bretagne. On la doit à Traou mad (Pont-Aven) qui distribue ces
biscuits (mais ne les fabrique pas) depuis quelques mois. Ces gourmandises fourrées à la vanille sont franchement délicieuses. Elles sont aussi ludiques puisque chaque Breizh gaufrette est marqué
d'un mot en breton et de sa traduction en français. Une façon bien agréable de se mettre la langue en bouche ! Je sais à présent que le restaurant se dit an preti, le marché an
marc'had, bientôt bremaik, crabe krank, merci trugarez et bonjour gouel mat... (A déguster en détachant chaque couche avec les dents pour
le côté régressif !)
Martine
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Bonnes choses
18 septembre 2011
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En cette journée du patrimoine, je vous suggère d'aller visiter le musée de la fraise et du patrimoine de Plougastel-Daoulas. Plusieurs dizaines de
bonnets d’enfants y ont été réunis pour une exposition temporaire visible jusqu'au 31 octobre. Ces pièce du costume traditionnel étaient portées par les petits au XIXe siècle et au début du XXe
avant d’arborer la coiffe ou le chapeau. Dans les vitrines sont présentés des bonnets utilisés au quotidien ou pour les grandes occasions et portés avec l’habit de Saë (dont étaient
vétus indifféremment garçons et filles jusqu’à 5 ans) ou la drogot (robe des filles après 5 ans), mais aussi des bonnets noirs de deuil, ou pourpre de demi-deuil.
À l’image de la chatoyante mode de Plougastel-Daoulas, beaucoup de ces bonnets sont très colorés. Une scène de l’exposition reconstitue un atelier de couturière et présente les différentes
matières utilisées pour leur confection : des rubans de soie, des perles, des galons… À la fin du XIXe siècle, les apparitions de la vierge marquent les esprits, les tout-petits sont placés sous
sa protection et leur bonnet se pare de bleu marial (voir photo). Il est complété d’un bavoir orné d’un M. Plus tard, au milieu du XXe siècle, le port du costume est progressivement abandonné. On
conserve cependant le bonnet pour les cérémonies. Il est blanc et richement décoré de perles argentées.
Les pièces montrées racontent cette histoire. Elles sont issues de la collection du musée ou ont été prêtées par d’autres musées finistériens. Elles sont complétées par des bonnets d’enfants
d’autres modes ou même venus d’autres pays. Au mur, sont également exposés des photos et cartes postales anciennes ainsi que des tableaux exécutés sur ce thème par des artistes locaux.
2 septembre 2011
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Alors que les vacances d'été égrainent leurs dernières journées et que les touristes ont déserté les plages, nous profitons encore de beaux après-midi ensoleillés. Le rivage offre aux plus jeunes
une foule d'activités toutes simples (et gratuites !) qui peuvent les occuper pendant des heures. La rentrée ? Ils n'y pensent pas encore...
A Kersidan (commune de Trégunc) ce jour-là, c'est pêche à la crevette. Toute une aventure à la mesure des petits moussaillons. Équipés d'épuisettes et de seaux, les voilà partis escalader les
rochers découverts par la marée descendante. La fine équipe grimace un peu : ça pique sous les pieds ! Mais qu'importe, le premier trou d'eau n'est plus très loin et excite leur curiosité.
Les petits animaux marins qui le peuplent se souviendront du turbulent passage des enfants qui fouillent les lieux sans ménagement. Les seaux se remplissent de coquillages, crevettes minuscules,
petits poissons ("énormes" s'il l'on en croit nos fiers pêcheurs !), crabes affolés... La cueillette sera fort heureusement bien vite libérée. Nous ne ramèneront que des grains de sable restés
collés entre les doigts de pieds.
Martine
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Bons plans
28 août 2011
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Sous la marque L’atelier d. Delphine Aubert rénove du mobilier ancien et restaure des fauteuils auxquels elle donne un vrai coup de jeune. Elle travaille chez elle, à la Forêt-Fouesnant, dans une
belle maison entièrement décorée par ses soins. C'est d'ailleurs en commençant par créer des meubles pour ses propres intérieurs qu'elle a démarré dans le métier. Elle a ensuite suivi une
formation auprès d’un maître tapissier.
Elle rénove des fauteuils et des petits meubles anciens chinés (chevets, bureaux, malles…) en leur redonnant une touche contemporaine. Ses choix de couleurs et de tissus, résolument actuels et
gais, signent son style. Mais, elle travaille aussi sur commande à partir de pièces qu’on lui confie et qu’elle restaure aux goûts de ses clients.
On trouve les créations de Delphine Aubert dans les boutiques Le temps d’un été à Fouesnant, Ijin à Loctudy et chez Patricia Quérian à Sainte-Marine. Elle sera présente au salon Artissim de La
Forêt-Fouesnant fin novembre. Voir aussi son blog : http://latelierd.blogspot.com/
13 août 2011
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C’est une bien jolie aventure qui lie depuis 20 ans les habitants de Nizon (commune de Pont-Aven) : à l’initiative du journaliste Yves Quentel, ils ont entrepris de travailler sur la mémoire
de leur village par la peinture. À partir de photos projetées, ils réalisent des tableaux en aplats de couleurs vives, à la manière d’Andy Warhol. Dans la galerie de ce pop-art rural tout a fait
étonnant on trouve des portraits d’anciens, des hommes et des femmes aux travaux des champs, des scènes de loisirs, etc.
Une soixantaine de personnes, artistes d’un jour, ont produit au moins un tableau depuis la création de l’association Le Hang’art. La collection atteint
aujourd’hui les 300 pièces. Elle appartient à tous et à personne, aucun tableau n’est en effet à vendre. On peut en voir cet été quelques exemplaires exposés à la médiathèque de Quimperlé (jusqu'au 3 septembre). Joyeuse et pleine de sens, cette démarche a eu un écho formidable bien au-delà de Nizon.
31 juillet 2011
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C'est à l'occasion récemment d'un spectacle pour enfants auquel je suis allée assister (dans le cadre du festival Place aux mômes chaque mercredi à 18 h), que je suis retournée dans le charmant
village de Kerascoët sur la commune de Névez. Assis par terre en arc de cercle sur la place du four à pain, les spectateurs ont beaucoup ri aux facéties du
clown moderne de la Compagnie du petit monsieur. Le spectacle était formidable.
Le lieu apportait beaucoup à la magie de cette fin d'après-midi ensoleillée. Nous étions là en plein cœur d'un village de poupée, entre le four et le puits, dans un espace à la mesure des
enfants, isolé des voitures. Le hameau est constitué d'une quinzaine de chaumières adorables, qui datent des XVe et XVie siècles. Elles ont été restaurées en 1993 et bien entretenues depuis. Les
menuiseries et les fleurs leur apportent des touches colorées. On constate que quelques bâtiments ont été construits avec de hauts blocs de granit verticaux qui ont donné à la région le nom de
"pays des pierres debout".
À Nevez, d'autres très jolies chaumières de ce type sont conservées dans le hameau de Kercanic.
Martine
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dans
Jolis endroits