29 août 2009
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Le sculpteur Ronan Suignard a ouvert au Trévoux un parc de sculptures (Ar Vevenn II, au lieu-dit Bel-air sur la route de Bannalec) qui
rassemble environ 300 œuvres, représentant 30 années de travail. Une manière pour lui d'offrir une vitrine à des pièces dont il aimerait pouvoir vivre. Au détour des allées, derrière les haies et
entre les arbres apparaissent d'étranges totems, de drôles de personnages, de paisibles fontaines ou de très poétiques écrins taillés dans le granit de Gourin.
Mon choupik y a vu pèle-mêle des aliens, des ninjas de l'espace, un cerveau, des poules, un avion militaire... Je ne suis pas ressortie du parc de sculptures avec les mêmes images, mais qu'importe. J'ai aimé cette promenade dans l'imaginaire avec mon fils, justement parce que nos références ne sont pas les mêmes et que c'était amusant de les comparer.
Il faut prendre le temps d'écouter l'artiste parler de ses sculptures car l'homme ne manque pas d'humour et embarque bien facilement ceux qui se perdent volontiers dans cette part de rêve et d'enfance qu'il reste en chacun de nous. Lui qui se revendique d'un art primitif, plutôt viril, a le don de faire naître la poésie et la légèreté d'un matériau pourtant si lourd. « Les formes qui naissent sous mes outils relèvent d'une certaine nécessité, mais allez savoir laquelle... », dit-il en soulevant toute la question du mystère de la création...
Mon choupik y a vu pèle-mêle des aliens, des ninjas de l'espace, un cerveau, des poules, un avion militaire... Je ne suis pas ressortie du parc de sculptures avec les mêmes images, mais qu'importe. J'ai aimé cette promenade dans l'imaginaire avec mon fils, justement parce que nos références ne sont pas les mêmes et que c'était amusant de les comparer.
Il faut prendre le temps d'écouter l'artiste parler de ses sculptures car l'homme ne manque pas d'humour et embarque bien facilement ceux qui se perdent volontiers dans cette part de rêve et d'enfance qu'il reste en chacun de nous. Lui qui se revendique d'un art primitif, plutôt viril, a le don de faire naître la poésie et la légèreté d'un matériau pourtant si lourd. « Les formes qui naissent sous mes outils relèvent d'une certaine nécessité, mais allez savoir laquelle... », dit-il en soulevant toute la question du mystère de la création...